De retour de sa résidence à la Villa Kujoyama au Japon, Jeanne Vicérial dévoile à la Galerie Templon ses dernières créations du 17 mai au 19 juillet 2025. Avec « Nymphose », elle déploie son univers de fil noir, aboutissement de deux ans de réflexion autour de la métamorphose et des représentations du corps féminin.
De retour de sa résidence à la Villa Kujoyama au Japon, Jeanne Vicérial dévoile à la Galerie Templon ses dernières créations. Avec « Nymphose », elle déploie son univers de fil noir, aboutissement de deux ans de réflexion autour de la métamorphose et des représentations du corps féminin.
Jeanne Vicérial revisite l’espace historique de la rue Beaubourg pour le transformer en chambre ; chambre de naissance, à coucher ou de veillée funéraire, « Nymphose » met en scène ses sculptures de fil noir, crocheté ou lissé, si caractéristiques de sa pratique. Entre installation, dessin dans l’espace et costume, sa statuaire noir ébène évoque des coquilles hybrides d’où émergent des figures féminines entre alien et guerrière. Pour l’artiste, il s’agit d’évoquer les différentes étapes de la vie d’une femme, de la première étreinte amoureuse au dernier souffle en passant par la maternité. « Tout au long de sa vie », explique l’artiste, « une femme se voit en permanente transformation. De jeune fille à femme, elle devient mère ou créatrice, puis matriarche au crépuscule de sa vie. Elle est capable d’accueillir un nombre important de changements corporels, se renouvelle partiellement chaque mois, transmet un peu de ses cellules et de son patrimoine génétique à chaque mise au monde alors qu’elle en a hérité elle-même de ses propres ancêtres à sa naissance. En soi, le corps de la femme est un lien intergénérationnel. »