13/04  13/10/25
La Cité internationale de la tapisserie à l’exposition universelle OSAKA 2025

Osaka, Japon

Ashitaka soulage sa blessure démoniaque (Ashitaka and Yakul in the forest), D’après Princesse Mononoké © 1997 Hayao Miyazaki/Studio Ghibli, ND, Carton: Delphine Mangeret, 2021, Tissage : Atelier Tapisserie Guillot, Aubusson, 2022, Teinture : Atelier Teinture Aubusson Lab., 2022, Collection Cité internationale de la tapisserie, Aubusson, Œuvre réalisée avec le soutien du Fonds Européen de Développement Régional
Ashitaka soulage sa blessure démoniaque (Ashitaka and Yakul in the forest), D’après Princesse Mononoké © 1997 Hayao Miyazaki/Studio Ghibli, ND, Carton: Delphine Mangeret, 2021, Tissage : Atelier Tapisserie Guillot, Aubusson, 2022, Teinture : Atelier Teinture Aubusson Lab., 2022, Collection Cité internationale de la tapisserie, Aubusson, Œuvre réalisée avec le soutien du Fonds Européen de Développement Régional

Jusqu'au 13 octobre, la tapisserie Ashitaka soulage sa blessure démoniaque, inspirée de l’œuvre d’Hayao Miyazaki, sera exposée au Pavillon France pendant l’Exposition universelle OSAKA 2025 au Japon. L’œuvre textile monumentale est la première achevée d’un cycle de six tapisseries inspirées des films du réalisateur japonais et tissées par la Cité internationale de la Tapisserie à Aubusson dans le cadre d’un partenariat avec le prestigieux Studio Ghibli, débuté en 2019.

Inspirée du célèbre film d’animation japonais Princesse Mononoké (1997), Ashitaka soulage sa blessure démoniaque, représente une scène emblématique : le moment où Ashitaka tente d’apaiser sa blessure après avoir été blessé par un sanglier possédé. Cette œuvre de 23 m² est réalisée selon les savoir-faire d’excellence de la tapisserie d’Aubusson maîtrisés depuis près de six siècles et reconnus par l’UNESCO. Elle a nécessité onze mois de tissage entièrement à la main par l’Atelier Tapisserie Guillot Aubusson.

Incarnant un symbole fort de l’amitié culturelle entre la France et le Japon, la tapisserie ornera le hall du Pavillon France qui mettra en lumière le savoir-faire français, une tradition qui remonte à la première Exposition Universelle en 1851, et dont le fil rouge est un hymne à l’amour. Dès l’entrée, une chimère rescapée de Notre-Dame dialogue avec le héros Ashitaka, tissé à Aubusson. La tapisserie traduit en fil et en couleur l’image animée. Elle témoigne de la capacité à faire écho aux grands récits contemporains tout en perpétuant un artisanat d’art séculaire. En pierre, en bois ou en textile, ces œuvres fragiles et puissantes ont en commun une vocation : traverser le temps et nourrir l’imaginaire collectif.