19/09  23/11/25
« Gardiens de l’Océan »
Photographies par Inuuteq Storch

Le Bicolore – La Maison du Danemark, Paris

From the series Keepers of the Ocean (2019) © Inuuteq Storch
From the series Keepers of the Ocean (2019) © Inuuteq Storch

Le Bicolore – La Maison du Danemark à Paris présente, du 19 septembre au 23 novembre 2025, l’exposition Gardiens de l’Océan consacrée à l’artiste inuit Inuuteq Storch, qui a notamment représenté le Danemark à la 60e Biennale d’art de Venise en 2024. À travers cette exposition, Inuuteq Storch déconstruit les récits dominants et les idées préconçues sur le Groenland, son territoire d’origine, en proposant une lecture personnelle, intime et politique de son environnement et de son héritage.

Le parcours de l’exposition s’articule autour de quatre grands thèmes : le sublime, l’intime, le savoir intergénérationnel et le passé colonial et l’avenir. Chaque espace explore l’un de ces axes à travers une sélection d’œuvres issues de ses séries emblématiques Keepers of the Ocean, Soon Will Summer Be Over et Anachronism.

Le premier espace immersif présente trois grands caissons lumineux montrant des images fortes – l’artiste faisant le signe des cornes du diable devant un iceberg, l’étreinte de deux jeunes kalaallit, deux enfants allongés sous la chaleur du soleil – tandis qu’un tirage mural panoramique (6 x 2 m) montre la vue depuis la maison de l’artiste, véritable ouverture sur son univers. Ces œuvres servent d’introduction aux thématiques développées dans l’exposition.

Dans le deuxième espace, conçu comme une galerie photographique, Inuuteq Storch nous plonge dans l’intimité du quotidien groenlandais. Les traditions danoises, coloniales et kalaallit s’y entrecroisent, révélant la complexité identitaire de cette région longtemps représentée à travers des regards extérieurs.

Le troisième espace propose une immersion vidéo avec la projection en boucle, sur grand écran, de quatre œuvres majeures de l’artiste : The Way You Kill is the Way You Live, Either Way, This is Where We End, We Grow Up to Forget Who We Were. Ces films prolongent son exploration du souvenir, du territoire et de l’appartenance.