18/10  17/12/22
Giorgio Morandi
Portrait intime

Clavé Fine Art, Paris

© Studio vassay
© Studio vassay

Rétrospective

Du 18 octobre au 17 décembre 2022, Clavé Fine Art, en collaboration avec Maggiore g.a.m., présente une rétrospective consacrée à Giorgio Morandi, artiste italien majeur du XXe siècle, dans l’espace intime et lumineux de l’ancien atelier de César restauré par l’architecte Kengo Kuma. L’exposition « Portrait intime » revient sur l’ensemble de la carrière de l’artiste et présente plus d’une vingtaine de pièces datées de 1913 à 1963, soit un an avant son décès. Les œuvres exposées témoignent de l’art de Morandi, qui décline l’abstraction à travers ses célèbres natures mortes mais aussi des paysages et bouquets de fleurs, représentés avec une variété de techniques : huiles sur toiles, gravures, dessins et aquarelles.

En collaboration avec la Galleria d’Arte Maggiore g.a.m. de Bologne, spécialiste de l’artiste, l’exposition hommage proposée par Clavé Fine Art souhaite remettre l’art de Morandi, artiste italien occupant une place à part dans l’histoire de l’art, sur le devant de la scène culturelle, la dernière exposition personnelle en institution parisienne consacrée à l’artiste s’étant tenue il y a plus de vingt ans au Musée d’Art Moderne de Paris.

À travers un accrochage intimiste, Clavé Fine Art offre un panorama englobant les différents sujets abordés et techniques utilisées par Morandi tout au long de sa carrière. Giorgio Morandi s’illustre par le dévouement porté à son art, lui qui ne quitta que très peu son atelier situé dans sa ville natale de Bologne, mais aussi pour le nombre restreint de sujets qu’il a étudiés et représentés. L’exposition présente ainsi non seulement des natures mortes, mais elle donne également à voir des fleurs et des paysages où le temps semble suspendu et la durée infinie, témoignages précieux de son travail. Clavé Fine Art met enfin en avant le travail de graveur de l’artiste, technique qu’il apprit puis enseigna à l’Académie des Beaux-Art de Bologne et qui lui valut le Grand Prix de la Biennale de São Paulo en 1953. On retrouve par exemple une gravure représentant Grizzana, le village où il aimait passer ses séjours d’été, seul lieu d’après l’artiste où il pouvait trouver soixante-dix nuances de vert (et qui a été d’ailleurs renommé Grizzana Morandi à la mort de l’artiste). Un minutieux travail de recherche et d’observation qui évoque ses bouteilles, que l’on retrouve dans l’exposition, mais aussi les montagnes Sainte-Victoire de Cézanne ou les champs d’Arles de Van Gogh.