07/03  15/04/23
Thomas Paquet, Odile Mir, Léonie Alma Mason
« Rien n'échappe à la lumière »

Bigaignon, Paris 4e

Thomas Paquet, Séquence #4, série Rien n’échappe à la lumière, 2022, Signé, numéroté et daté au verso 9 tirages noir et blanc sur papier baryté 47 x 62 cm ©Thomas Paquet, courtesy Bigaignon. / Fauteuil maxi et Repose-pieds FILO, édition chromée numérotée de 1 à 6 sur 25 exemplaires, cuir VVN insolés par Thomas Paquet, pièces uniques pour LOMM Editions.
Thomas Paquet, Séquence #4, série Rien n’échappe à la lumière, 2022, Signé, numéroté et daté au verso 9 tirages noir et blanc sur papier baryté 47 x 62 cm ©Thomas Paquet, courtesy Bigaignon. / Fauteuil maxi et Repose-pieds FILO, édition chromée numérotée de 1 à 6 sur 25 exemplaires, cuir VVN insolés par Thomas Paquet, pièces uniques pour LOMM Editions.

Un dialogue entre art contemporain, photographie, design, sculpture et architecture

Du 7 mars au 15 avril 2023, Bigaignon présente l’exposition Rien n’échappe à la lumière réunissant Odile Mir, Thomas Paquet et Léonie Alma Mason dans un dialogue inédit qui allie architecture, art contemporain et médium photographique et réflexion autour du design.

En 1993, l’artiste sculpteur et designer française, Odile Mir, imagine La Nef Solaire. Œuvre monumentale dans l’espace public, située à proximité d’Avignon dans la commune de Tavel dans le Gard, La Nef Solaire s’impose rapidement comme un monument emblématique et mystérieux, visité chaque année par des milliers de visiteurs. Fruit de l’imagination de l’artiste (qui collabore alors avec l’astronome Denis Savoie) cet ouvrage d’art exceptionnel devient le plus grand cadran solaire du monde. Telles les faces d’une pyramide moderne, ses grandes voiles de béton blanc s’élèvent jusqu’à dix-sept mètres, tandis que l’ombre portée du soleil et de la lune donne l’heure aux passants.

Pour célébrer le trentième anniversaire de La Nef Solaire, Léonie Alma Mason, architecte et petite-fille d’Odile Mir - elles ont fondé ensemble LOMM Editions afin de rééditer les créations d’Odile Mir - propose à Thomas Paquet de revisiter La Nef Solaire en s’associant au riche dialogue intergénérationnel qu’elle développe avec sa grand-mère. La rencontre entre les trois créateurs est limpide et donne lieu à une production d’une grande richesse. Questionnant les notions d’espace, de lumière et de temps, Thomas Paquet va trouver en la personne d’Odile Mir son alter ego et, très vite, les deux artistes se mettent au travail. Tantôt inspiré par la Nef elle-même, ses éléments constitutifs que sont la trajectoire du soleil et la mesure du temps, tantôt par sa poésie induite, Thomas Paquet va alors composer une série de pièces photosensibles et développer des œuvres à 4 mains, en étroite collaboration avec l’artiste de 50 ans son aînée.

Mais l’exposition qui débute le 7 mars, ne s’arrête pas là, loin s’en faut ! Alors que Léonie Alma Mason présente à Thomas Paquet les rééditions des meubles créés par sa grand-mère dans les années 70, ils décident alors, dans une réflexion entre art contemporain et design, de réinterpréter le fauteuil FILO maxi d’Odile Mir (en chrome numéroté et cuir VVN). Se réappropriant le cuir naturel de ces fauteuils comme surface photosensible, Thomas Paquet va alors les exposer au soleil selon un protocole précis et ainsi permettre à Léonie Alma Mason de produire trois déclinaisons inédites et uniques du fameux fauteuil.