17/05  
« Un monde nouveau
Révolutions artistiques et sociétales au 18e siècle »

Institut suédois

Vue d'exposition © Vinciane Lebrun / Voyez-vous
Vue d'exposition © Vinciane Lebrun / Voyez-vous

Au cœur de l’identité de l’Institut suédois, l’exposition permanente entame une nouvelle ère. Ce renouveau met en lumière des trésors méconnus de la collection à travers un accrochage thématique, qui s'ouvrira le 17 mai, explorant les courants de pensée, les aspirations et les tensions qui ont marqué le Siècle des Lumières. Ce nouvel accrochage sera régulièrement activé de différentes manières, tout d’abord avec, du 17 mai au 26 octobre, la première exposition monographique depuis 30 ans consacrée à l’artiste Louis-Jean Desprez (1743–1804), largement représenté dans la collection.

Printemps 1965. C’est en cherchant un nouvel endroit pour exposer sa riche collection que l’historien d’art Gunnar W Lundberg déniche un hôtel particulier décrépi dans le quartier du Marais, à Paris. L’homme convainc l’État suédois d’en faire l’acquisition : c’est le point de départ de l’Institut suédois, dont l’exposition permanente présente une sélection des œuvres passionnément et minutieusement rassemblées par Gunnar W Lundberg. 700 peintures, 1400 dessins, 4000 œuvres graphiques ainsi que des sculptures, livres anciens, médailles.... Parmi cet ensemble, on compte des trésors signés Alexander Roslin, Louis-Jean Desprez ou encore Gustaf Lundberg.

Mai 2025. Un nouvel accrochage thématique offre un éclairage inédit sur les grands mouvements du 18e siècle, période la plus représentée dans la collection. Le Siècle des Lumières, qui marque l’âge d’or des relations franco-suédoises, est une période de grands progrès, mais aussi de troubles. Cette dualité est explorée à travers le regard des artistes français et suédois, qui ont su capter un monde en mutation. Organisée en quatre sections, l’exposition présente tour-à-tour les nouvelles conceptions de la figure de l’artiste, de l’avenir, du passé, ainsi que le regard porté sur le Nord.

Dans un jeu d’échos et de résonances, cette mise en perspective tisse un dialogue entre le passé et le présent, marqués l’un comme l’autre par de grands bouleversements.