Ora Ïto

© Laurent Thareau, ADAGP, 2024. Courtesy of Ora Ïto and Podgorny
© Laurent Thareau, ADAGP, 2024. Courtesy of Ora Ïto and Podgorny

Ora Ïto est remarqué dès 1998 lorsqu’il imagine ses Virtual Products. Ces œuvres virtuelles, visions imaginaires détournant de grandes marques comme Louis Vuitton, Nike ou Apple ont depuis été acquises par le Fonds national d’art contemporain (FNAC). Ce premier coup de force impose Ora Ïto comme un outsider qui by-pass les cadres traditionnels du design, et font de lui l’un des premiers artistes digitaux. 

Son travail est régulièrement présenté dans les plus grands magazines de design (Wallpaper, Taschen, Phaidon ...). Il est récompensé en 2004 d’un Red Dot Design Award pour sa lampe One Line, éditée par Artemide et nommé Chevalier des Arts et des Lettres par le ministre de la culture Frédéric Mitterrand en 2011. En 2016, six pièces emblématiques du Studio Ora Ïto rejoignent les collections du centre Pompidou, témoignant de l’impact durable de ses travaux sur l’art et le design.

En 2013, il rachète et transforme le gymnase de la Cité Radieuse à Marseille en centre d’art, le MAMO. Il y expose notamment Daniel Arsham, Xavier Veilhan, Alex Israel, Dan Graham, Felice Varini, Invader, Jean Pierre Raynaud, Urs Fischer, Sterling Ruby ou Daniel Buren, avec lequel il va collaborer sur plusieurs projets artistiques, comme la verrière du palais de l’Elysée, le Yooma à Paris et la Tour Mona à Monaco.

Saint-Paul de Vence est cher au cœur d’Ora Ïto. C’est dans cette ville d’art que son grand-père, le propriétaire de la galerie Frédéric Gollong, a présenté les créations de Max Ernst, Jean Arp et Picasso. Il y vit désormais une partie de l’année.